Comment j’ai survécu à une invasion de moucherons dans ma cuisine

L’été, c’est la période propice pour voir notre cuisine envahie par de petits moucherons énervants. Ceux-ci sont attirés par les fruits et légumes mûrs et se reproduisent très rapidement, ce qui rend l’invasion souvent inévitable et difficile à éradiquer.

Dans cet article, je vais te parler de mon expérience, de mes ressentis face à ma première invasion massive, mais surtout, je vais t’expliquer comment j’ai réussi à vaincre ces petits nuisibles avec une méthode 100% naturelle.

Un moucheron, puis deux, puis dix…

Pour contextualiser, mon appartement est petit et ma cuisine aussi. Je n’ai que peu de place pour stocker mes fruits et légumes. J’entrepose donc une partie au frigo, une autre à l’air libre dans une corbeille à fruits sur mon plan de travail et les aliments dits de garde dans une armoire à l’abri de la lumière. Jusqu’ici, tout va bien, rien d’anormal. J’ai toujours procédé ainsi et, comme chez tout le monde, quand un fruit ou un légume commence à fatiguer, il n’est pas rare de voir voler un ou deux moucherons autour du plat à fruits.

Cependant, tout ne s’est pas passé comme prévu. J’ai constaté, comme à chaque retour des beaux jours, la présence de moucherons dans ma cuisine. J’ai tout de suite réagi, en faisant le tour de ma corbeille à fruits pour trouver le fruit trop mûr incriminé.

Dans ce cas-là, je procède comme suit : je retire tous les fruits de la corbeille, je retire le fruit abîmé et nettoie le fond de la corbeille au vinaigre blanc. Une fois sèche, je replace les fruits dans la corbeille et je surveille régulièrement.

Mais j’ai très vite constaté que ce n’était plus un, ni deux, mais bien une dizaine de moucherons qui volaient dans ma cuisine.

Dans ces cas-là, j’active le mode action/réaction et je nettoie ma cuisine de fond en comble. Je place les fruits mûrs au réfrigérateur pour qu’ils n’attirent pas les insectes. Je mets des bouchons de liège dans la corbeille de fruit pour les éloigner.

Malgré tout ça, l’invasion a progressé. Ce n’était plus une petite dizaine de moucherons, c’était une invasion en bonne et due forme : j’avais beau ne rien laisser traîner de comestible, ils étaient toujours là et virevoltaient intensément. Les insectes se posaient n’importe où, dès que j’approchais du plan de travail, que j’ouvrais une armoire, cela s’envolait par dizaine.

Mon ressenti

J’avais l’impression de devenir folle. Leur simple présence me dégoûtait. Je ne pouvais rien laisser refroidir à l’air libre sous peine de les voir foncer sur la nourriture. Ils se posaient sur la vaisselle propre en train de sécher. Sur les œufs que je ne stockais pas au frigo, qui désormais y sont pour ne pas servir de rampe de lancement à moucherons. Même le torchon de la cuisine devenait attractif à leurs yeux.

Leur présence m’irritait tellement que j’ai fini par les tuer dès que j’en avais l’occasion. Dès qu’ils étaient posés sur une surface plane, je les écrasais avec le plat de la main ou avec une tapette à mouche de fortune.

Malgré cela, ce n’était plus vivable. J’en écrasais une vingtaine par jour et je n’en étais toujours pas débarrassée. Je suis donc passée à l’offensive et j’ai littéralement retourné tout mon appartement pour chercher un éventuel nid ou que sais-je encore, pour tenter de m’en débarrasser.

Je suis allée jusqu’à les étudier pour comprendre quel était leur mode de vie pour supprimer tous les endroits qui seraient favorables à leur reproduction.

Phase d’action pour éradiquer l’invasion

J’ai donc lessivé l’entier de ma cuisine à l’eau bouillante et aux cristaux de soude, puis je l’ai entièrement pulvérisée au vinaigre blanc, odeur que ces moucherons détestent.

J’ai ouvert et nettoyé chaque placard et recoin de la cuisine, jusqu’à m’apercevoir que les moucherons avaient élu domicile dans mes pommes de terre et mes oignons, littéralement enfermés dans une armoire, à abri de la lumière. J’ai donc dû éliminer la source du problème, puis j’ai installé des pièges 100% naturels.

J’ai disposé partout dans ma cuisine des petits récipients avec du vinaigre balsamique qui a la particularité d’être particulièrement attirant pour les moucherons. Son odeur à la fois douce et fermentée les attire. Ils sont alors pris au piège dans le liquide et ne peuvent plus s’envoler.

J’en ai attrapé plus d’une cinquantaine en quelques jours seulement. Mais malgré cela, l’invasion ne semblait pas encore maîtrisée, les insectes avaient dû se retrancher ailleurs.

La véritable source du problème

J’ai fini par trouver la véritable source du problème : un ancien bac à compost. Je possède depuis plusieurs années deux bokashis compost. Quand ils sont pleins, je vais les vider dans le compost du jardin de mes parents.

Il se trouve que j’avais déposé mes deux bacs en même temps et que je n’avais temporairement plus de compost chez moi. A la place, j’avais utilisé mon ancienne boîte verte à compost, que j’utilisais du temps où mon immeuble disposait d’une benne à déchets verts. Quand j’avais récupéré mes bokashis compost, je n’avais pas transféré le contenu de la poubelle verte et celle-ci était restée dans le coin dédié à la déchetterie dans l’entrée de mon appartement. N’étant pas 100% étanche comme les bokashis, les insectes en ont donc fait leur terrain de jeu.

Une fois la poubelle verte vidée et nettoyée, j’ai conservé quelques jours les pièges pour venir à bout de l’invasion.

Depuis, un peu traumatisée et parano, je stocke tout fruit et légume mûr au frigo et ne laisse dans ma corbeille à fruits que des aliments qui ne mûrissent pas trop vite. Je guette le moindre insecte volant et j’ai toujours une petite tasse de vinaigre balsamique qui traîne dans ma cuisine.

J’espère que cette mésaventure te sera utile pour t’aider dans ta lutte contre les moucherons. J’ai aussi eu une histoire drôle (beaucoup moins sur le moment) avec des vers de mouches dans ma poubelle. Il n’y a pas de quoi en faire un article, mais peut-être qu’un jour je la raconterai sur Instagram.

n’hésite pas à me partager en commentaire si toi aussi, tu as vécu une invasion de moucherons comme moi, et comment tu as réussi à t’en débarrasser.

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